M. Harouna KABORE
Ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat
Burkina Faso
Doctorant en Business administration à l’académie des sciences de Management de Paris, cet expert en efficacité énergétique et en performance industrielle est un citoyen engagé qui organisait ses journées entre sa vie de chef d’entreprise (évoluant dans le secteur des énergies et des corps d’état technique dans le bâtiment et l’industrie) et ses activités associatives (principalement Président du conseil d’administration du Think Tank Burkina International) avant d’être porté à la tête du département du commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Burkina Faso.
Parcours académiques
Harouna Kaboré est né le 24 juillet 1977 à Assuefry (Est de la Côte d’Ivoire dans la préfecture de Tanda) et y a fait ses études primaires et une partie de ses études secondaires.
Monsieur Kaboré rentra au pays en 1994.
C’est à Barsalhogo dans la province du Sanematenga où officiait son grand frère, professeur d’anglais, qu’il obtient son BEPC et son entrée en seconde. Il est orienté au Lycée Technique de Ouagadougou (actuel Lycée National El Hadj Général Sangoulé Lamizana) en classe de 2nd TI (Technique industrielle) en 1995 en tant qu’élève bousier de l’Etat Burkinabé. Le Baccalauréat F2 (Electronique) en poche en 1999, il sera admis en tant qu’étudiant boursier à l’Université Polytechnique de Bobo Dioulasso ( actuel Université Nazi Boni). Il obtient son BTS en génie industriel et maintenance en 2001.
Harouna Kaboré fera son expérience dans le monde du travail de 2002 à 2005 dans des entreprises du secteur privé au Burkina Faso. En quête de savoirs et de compétences complémentaires et après avoir réalisé quelques économies il s’inscrit en France à l’université Paris 12.
Il obtient une licence professionnelle en ingénierie de la maintenance pluritechnique à l’IUT de SENART (Paris 12) en 2006.
De 2007 à 2008, Monsieur Kaboré s’inscrit à l’Université Paris Est (Marne-la-vallée) où il prépare et obtient successivement un Master 1 en Facility Management et un Master 2 en Management, Entreprises et Services sous le système de l’alternance (formation alliant études à l’école et missions dans une entreprise).
Dès 2009, Harouna Kaboré commence son processus de retour au pays et rentre définitivement en 2010 au pays pour « participer aux transformations économiques et sociales de la mère patrie ».
Il crée sa première entreprise avec un associé. Il développe par la suite trois autres entreprises (dont deux au Burkina et une en Côte d’ivoire).
Il complètera sa formation académique par des formations en efficacité énergique et conception de solutions photovoltaïque via des programmes dispensés aux 2IE parallèlement à sa vie de chef d’entreprise.
Membre d’organisations professionnelles de chefs d’entreprise, Monsieur Kaboré a été élu consulaire à la chambre de commerce au titre des bureaux d’études et de conseils en 2013.
Parcours associatif et militant
Associatif et Militant dans l’âme depuis ses années scolaires en Côte d’Ivoire, Harouna Kaboré intègrera l’Association des élevés et scolaires de Ouagadougou ( AESO) notamment sa section du LTO dans laquelle il en était un des responsables. A ce titre il participe activement aux cotés des étudiants à la grande lutte estudiantine de 1997 sur le campus de Ouaga.
Dès sa première année universitaire, il est élu vice-président de l’ANEB section de Bobo Dioulasso et délégué général de l’IUT.
Il devient le président de l’ANEB/Bobo pour l’année académique suivante (2000-2001) Monsieur Kaboré a été premier responsable de ces structures estudiantines qui ont été des actrices majeures des mouvements de protestation au lendemain de l’assassinat de Norbert Zongo et ses compagnons et dans la création du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) le 16 décembre 1998.
Durant ses études à Paris, Harouna Kaboré dès 2005 est élu secrétaire générale de l’Association des Etudiants Burkinabé en France (section de l’UGEB). Dès l’année suivante il en devient le président jusqu’en 2009 cumulativement avec le poste de vice président de l’UGEB. Il était également membre de la direction du COFANZO (collectif de France Affaire Norbert Zongo) et militant du MBDHP France.
La médiatisation des acteurs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance au putsch de septembre 2015 ainsi que son rôle de porte parole de la coordination des OSC sous la transition ont contribué à porter publiquement l’image de cet intrépide chef d’entreprise, intellectuel et citoyen engagé pour la défense de la démocratie, de la république et de ses valeurs.
Harouna Kaboré est l’auteur du slogan-concept « Le Faso d’abord » lancé un certain 21 octobre 2014 sur sa page Facebook et qui est devenu un slogan très utilisé. Harouna Kaboré affectueusement surnommé « ministre des insurgés » par ses camarades a produit avec les membres du Think Tank Burkina International des études et des notes techniques en vue d’influencer les politiques publiques. Le colloque international organisé sous le très haut parrainage de son excellence Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso les 10 et 11 octobre sur la contribution du secteur privé à la relance économique restera une des activités majeures du Think Tank Burkina International en 2016. Ledit colloque a fait 38 recommandations et 134 propositions concrètes.
Décrit par dans son livre « mes cahiers de la résistance » par Chérif SY comme « un jeune brillant et efficace », Harouna Kaboré est présenté comme une des pièces maitresses de la résistance face au putsch car ayant été du cercle restreint de la conception de la stratégie, du réseautage et de la gestion de la logistique et de l’intendance durant ces semaines décisives de septembre 2015. Ce jeune brillant et bouillant au sens très élevé de la responsabilité appelée aux fonctions de Ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Burkina depuis Janvier 2018 met désormais ses aptitudes, son dévouement, son amour du travail bien fait et son sens de management au service de la nation.